Police Enquête

Dans une nasse à Strasbourg : « On était à genoux, on suppliait et la police ne réagissait pas »

Au soir du lundi 20 mars, plusieurs dizaines de manifestants se sont retrouvés bloqués dans une petite rue de la capitale alsacienne, ont été gazés à plusieurs reprises, puis pris en étau. La police refuse de parler de nasse. Les témoins, eux, ont vécu de longues minutes traumatisantes.

Maud de Carpentier (Rue89 Strasbourg)

Strasbourg (Bas-Rhin).– Nous sommes le lundi 20 mars à Strasbourg. C’est le jour du vote sur les motions de censure au Parlement, à la suite de l’utilisation par le gouvernement de l’article 49-3 de la Constitution pour faire adopter sa réforme des retraites. Des milliers de Français·es vivent ce passage en force comme un geste de mépris, après des semaines de manifestations. À Strasbourg, dès 18 heures, un rassemblement spontané s’organise, une « manifestation sauvage », comme certains observateurs nomment désormais ces rassemblements non déclarés en préfecture mais tout à fait légaux.

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