Les migrants réfugiés au lycée Jean-Jaurès, à Paris, sont évacués par la force
L'évacuation du lycée désaffecté Jean-Jaurès, dans le XIXe arrondissement de Paris, a été émaillée de violences, mercredi 4 mai au matin. Le sort réservé aux 300 migrants expulsés restait flou dans l'après-midi. La préfecture de police renoue avec ses pratiques expéditives du printemps dernier quand les réfugiés étaient pourchassés dans les rues de la capitale.
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L’évacuation du lycée désaffecté Jean-Jaurès dans le XIXe arrondissement de Paris, qui s’est déroulée mercredi 4 mai entre 6 et 11 heures, a donné lieu à un déploiement massif de forces de l’ordre. De nombreux cars de CRS et voitures de police ; des grenades lacrymogènes envoyées sans sommation sur les quelque 150 manifestants réunis à proximité ; des rues bloquées empêchant temporairement les riverains d’aller travailler ou d’emmener leurs enfants à l’école ; la station de métro Pyrénées fermée ; des militants interpellés ; des élus stoppés à l’entrée ; des journalistes gênés dans leur travail… Et des migrants (un peu moins de 300) contraints de monter dans des bus vers d’hypothétiques destinations. Plusieurs heures après la fin de l’opération, les élus présents sur place ne savaient toujours pas où les personnes avaient été conduites.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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