Après l'affaire du «déjeuner», celle des «lettres» ? Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, vient de confier à la section criminelle de la police judiciaire des Hauts-de-Seine une enquête aux moyens quasi illimités, avec recours notamment à de coûteux tests ADN. Cela pour identifier l'auteur de deux lettres d'insultes dont le destinataire n'est autre que... Philippe Courroye. La disproportion des moyens d'investigation et les questions éthiques que soulève ce type de pratique de la part d'un procureur suscitent un vif émoi chez plusieurs policiers et magistrats. «Rien de plus normal», se défend M. Courroye.
AprèsAprès l'affaire du «déjeuner», celle des «lettres» ? Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, vient de confier dans la plus grande discrétion à la section criminelle de la police judiciaire des Hauts-de-Seine une enquête aux moyens quasi illimités, avec notamment l'obligation de réaliser de coûteux tests ADN et des relevés d'empreintes digitales. But de l'enquête: identifier l'auteur de deux lettres d'insultes dont le destinataire n'est autre que... Philippe Courroye.