Après les révélations de Mediapart sur l'implication de Nicolas Sarkozy dans le volet financier de l'affaire de Karachi, le mot d'ordre est venu de l'Elysée : il faut déminer. Quitte à multiplier les contre-vérités.
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De nombreuses réactions de la classe politique française ont accompagné les révélations de Mediapart, mercredi 2 juin, sur l'implication de Nicolas Sarkozy dans le volet financier de l'affaire de Karachi. D'après les conclusions d'un rapport de synthèse de la police luxembourgeoise datant de janvier 2010, l'actuel chef de l'Etat a «directement» supervisé et validé, à l'époque où il était ministre du budget (1993-1995), la création au Luxembourg d'un système financier opaque. Un dispositif qui aurait été utilisé, selon les enquêteurs luxembourgeois, pour le financement illicite de la campagne présidentielle du premier ministre d'alors, Edouard Balladur, en marge de ventes d'armes par la Direction des constructions navales (DCN).
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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