Le leader du marché du porno en France a été contraint de supprimer près de 200 vidéos de son catalogue après la mise en examen pour « viols », « proxénétisme aggravé » et « traite d’êtres humains aggravée » d’un producteur avec lequel il était en lien étroit. C’est ce qui ressort de la procédure judiciaire en cours.
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LeLe grand nettoyage a été effectué en toute discrétion. Le 18 octobre 2020, la mise en examen pour « viols », « proxénétisme aggravé » et « traite d’êtres humains aggravée » du producteur porno Mathieu L. est rendue publique. Alerté qu’une plainte avait été déposée contre son collaborateur, le groupe Dorcel a déjà pris les devants. Dès le mois de septembre, 52 de ses films ont été supprimés de son catalogue. Ils s’ajoutent à 82 productions déjà retirées en août alors qu’un contrat arrive opportunément à échéance.