Éducation et enseignement supérieur

Port de l’abaya : le « coup de menton » d’Attal face aux réalités du terrain

Les élèves musulmanes craignent de ne pas passer les grilles, les enseignants redoutent une « crispation », les chefs d’établissement semblent plutôt satisfaits de la « clarification ». Malgré l’annonce tonitruante de l’interdiction des abayas par Gabriel Attal, le flou persiste dans les classes.

Mathilde Goanec

La jeune fille passe en revue ses robes sur son téléphone, dans un parc de Nanterre (Hauts-de-Seine). Aminata* cherche une tenue pour la rentrée des terminales, mercredi. Elle a déjà été privée de ce moment important l’an passé, en raison de la robe assimilée à une abaya qu’elle portait alors, pour entrer en classe de première.

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