Calais, au centre de la crise migratoire Reportage

Grévistes de la faim à Calais : « On a l’impression d’être baladés »

Jeudi 4 novembre, le prêtre Philippe a annoncé mettre fin à sa grève de la faim. Il l’avait entamée 25 jours plus tôt avec Anaïs et Ludovic, deux citoyens, qui eux la poursuivent, pour dénoncer les traitements subis par les exilés dans le Calaisis. Une tentative de médiation, organisée par le ministère de l’intérieur, a échoué.

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Calais (Pas-de-Calais).– Des revendications simples qui, pourtant, ne semblent pas être évidentes pour tout le monde. À Calais, le prêtre Philippe Demeestère, 74 ans, ainsi qu’Anaïs Vogel, 35 ans, et Ludovic Holbein, 38 ans, deux citoyens, ont commencé une grève de la fin le 11 octobre - que le prêtre Philippe a interrompue jeudi 4 novembre, après 25 jours sans s’alimenter - pour dénoncer le sort des exilés présents à la frontière avec le Royaume-Uni, tantôt chassés de leur lieu de vie temporaire par les forces de l’ordre toutes les 48 heures, tantôt soumis à des traitements dégradants, comme la saisie et la destruction de leurs effets personnels, des violences physiques ou verbales et des humiliations en tout genre.

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