Depuis les premières manifestations contre la loi El Khomri, s’est ouverte une guerre de communication. D’un côté, les autorités qui dénoncent, à chaque communiqué, l’infiltration du mouvement par des éléments incontrôlables dont la présence justifierait la répression des rassemblements. Après chaque manifestation, le ministère de l’intérieur ou la préfecture de police n’ont de cesse de faire porter la responsabilité des débordements sur des groupes de « casseurs extrémistes qui ont pour seule motivation la haine de l’État et de ce fait, des valeurs de la République », selon l’expression de Bernard Cazeneuve.
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