Police

Mort de Mohamed Gabsi: un rapport d’autopsie pointe les pratiques policières

Le document, que Mediapart et Le d’Oc ont pu consulter, met en cause le mode d’interpellation dans le décès de Mohamed Gabsi, survenu le 8 avril à Béziers. L’asphyxie a été provoquée à la suite « d’un appui maintenu », « appliqué avec une force certaine » par les policiers municipaux.

Pascale Pascariello et Prisca Borrel (Le d’Oc)

Le 8 avril, Mohamed Gabsi, 33 ans, décédait après une violente interpellation par trois policiers municipaux de Béziers (Hérault) lors d’un contrôle lié aux mesures de confinement. Menotté, plaqué au sol sur le ventre, pendant plusieurs minutes, il a ensuite été transporté vers le commissariat de la police nationale à l’arrière d’un véhicule toujours menotté et sur le ventre, avec un des policiers assis sur lui. À son arrivée, inconscient, les secours n’ont pu le réanimer.

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