France Analyse

Christian Blanc s'en va dans un halo de fumée

Il est rare qu'un ministre fasse autant l'unanimité contre lui. Il n'empêche: le passage de Christian Blanc au secrétariat au Grand Paris aura fait bouger les lignes et la région.

Michaël Hajdenberg

Christian Blanc se rêvait en baron Haussmann: il vient de disparaître dans un halo de fumée. Que restera-t-il de son œuvre comme secrétaire d'Etat au Grand Paris? Peu – mais comment aurait-il pu en être autrement – au regard de la feuille de route intenable fixée par Nicolas Sarkozy le 29 avril 2009. Ce jour-là, le président de la République le chargeait de tout faire en dix ans: un métro automatique et l'Arc-Express de la région socialiste; les projets des dix cabinets d'architectes convoqués pour repenser la métropole; le recouvrement de l'autoroute urbaine qui traverse Neuilly; la construction de suffisamment de logements pour résoudre la crise: Le Havre comme port de Paris... Le tout sans financement annoncé. Il est des missions plus aisées.

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