Après la mort de Nahel, la révolte et la répression des quartiers populaires Reportage

Dans les quartiers populaires, les mères préparent leurs enfants aux contrôles de police dès leur plus jeune âge

Depuis la mort de Nahel, 17 ans, le 27 juin d’un tir policier, des mères de quartiers populaires partagent leur hantise de perdre leurs enfants dans les mêmes circonstances. À Corbeil-Essonnes, aux Tarterêts, plusieurs mères, notamment celles du collectif les Gilets roses, racontent comment elles préparent leurs enfants à faire face aux contrôles policiers, dès le plus jeune âge.  

Faïza Zerouala

« Hamdulilah, je n’ai pas de garçons. » L’exclamation de soulagement de Yamina, 51 ans, heureuse mère de deux filles « calmes » de 14 et 21 ans, signale une inquiétude palpable. « Elles restent à la maison, pas comme les garçons qui veulent sortir tout le temps. »

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter