À Nice, « on a l’impression que le procès de l’attentat a été confisqué »

Deux salles de retransmission ont été installées au palais Acropolis, à Nice, pour permettre à chacun de suivre en vidéo le procès qui se tient à Paris. Une « compensation » qui agit comme une catharsis pour la plupart des victimes et de leurs familles, mais que bon nombre de parties civiles jugent très insuffisante.

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Nice (Alpes-Maritimes).– Ils se connaissent à peine, mais se saluent chaleureusement. Quelques mots pour se rassurer, quelques sourires discrets pour tenter de contenir le stress qui monte à cinq minutes de la reprise de l’audience du procès de l’attentat du 14 juillet 2016, où leur fille, leur mère, leur petite-fille, leur amie, leur sœur s’apprêtent à déposer leur témoignage. C’est ici, dans l’une des deux salles de retransmission installées au palais Acropolis, à des centaines de kilomètres de la cour d’assises spéciale de Paris, qu’ils sont venus les écouter.

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