Ce sont les victimes oubliées du 18 novembre. Pas du 13. Du 18. Cette date-là ne figurera pas dans les livres d’histoire. Eux aussi s’estiment pourtant victimes du terrorisme ou de la lutte contre le terrorisme ; en tout cas victimes. L’assaut d’une violence inouïe mené par le RAID pour trouver le terroriste Abdelhamid Abaoud, qui s’était réfugié dans leur immeuble du 48 de la rue de la République, à Saint-Denis, les a traumatisés. Certains ont cru mourir. Aujourd’hui encore, plusieurs ont du mal à en parler.
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