Face au mouvement social, la mécanique Macron se grippe

L’Assemblée nationale commencera à examiner dès lundi 9 avril le projet de loi pour « un nouveau pacte ferroviaire ». Et ce, alors que la concertation n’est pas achevée. Dénonçant une « mascarade », les syndicats entendent durcir la mobilisation pour mieux révéler la méthode de l’exécutif : parler, mais ne rien dire ; écouter, mais ne pas entendre.

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Le problème avec les grosses ficelles, c’est qu’elles finissent toujours par se voir. Celles qui tissent la méthode d’Emmanuel Macron, en lui permettant depuis bientôt un an de dérouler ses politiques sans rencontrer de véritables résistances, apparaissent aujourd’hui à la faveur de la mobilisation contre la réforme de la SNCF. L’exécutif a beau continuer à multiplier les réunions, expliquant, comme l’a fait la ministre des transports Élisabeth Borne dans Le Parisien, que « personne ne peut comprendre que les syndicats de cheminots engagent une grève longue et pénalisante alors que nous ne sommes qu’à mi-chemin des concertations et que le gouvernement est dans le dialogue », la technique ne prend plus.

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