Les deux chefs d'État qui se rencontrent rapidement samedi pour la commémoration du débarquement n'ont rien en commun, malgré le désir du président français d'être identifié à son homologue américain. «Obama, c'est mon copain», disait le chef de l'Etat. Sans dresser la liste exhaustive et fort longue de leurs désaccords, tout oppose l'hyperprésident américain et l'omniprésident français: exercice du pouvoir; relations avec le gouvernement et la majorité; ouverture; politique internationale. Après l'amitié avec l'administration Bush, c'est une relation distante qui se construit entre Paris et Washington.
PourPour la troisième fois en moins d'un an, Barack Obama passe par la France telle une traînée de poudre. Une fois de plus, il ne s'attardera pas, séjournant moins de vingt-quatre heures dans l'Hexagone. Est-ce notre beau pays qu'il ne goûte guère ? Ou alors l'empressement de notre président de la République à lui mettre le grappin dessus pour lui faire rejouer la scène des spaghettis de La Belle et le Clochard ? On parie sur la seconde hypothèse.