Les sénateurs dévoilent leurs intérêts, et après ?
Depuis quelques jours, le Sénat dévoile sur son site internet les activités parallèles de ses 348 parlementaires. Certaines sont anecdotiques, d'autres plus questionnantes, et devraient amener à écarter des sénateurs de certaines discussions. Mais aucune mesure contraignante n’est prévue. Le Sénat compte sur l'auto-régulation...
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C'est une avancée. Depuis quelques jours, le Sénat dévoile sur son site internet les activités parallèles de ses 348 parlementaires. En vrac, on apprend que Roger Karoutchi est aussi « conseiller sur une série potentielle de télévision », René Vestri actionnaire d’une plage de Saint-Jean-Cap-Ferrat, André Gattolin « consultant en prestations journalistiques », Ronan Dantec « auteur de livres historiques illustrés ». Pas sûr que ces détails apportent une contribution majeure à la prévention des conflits d’intérêts, mais pour les gros cumulards (tels Serge Dassault ou Philippe Marini), l’exercice est plus contrariant : la compilation de leurs multiples mandats dans des sociétés privées, ainsi étalés, interpelle.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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