Évincés juste avant la départementalisation de Mayotte, les « juges de paix » musulmans demandent leur « réinstallation ». Ils espèrent le vote d'un nouveau cadre juridique pour leur activité par l’Assemblée nationale, dès le 15 juillet, via la loi de modernisation du droit de l'outre-mer.
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LeLe conseil général de Mayotte a adopté à l’unanimité, jeudi 2 juillet, une délibération (à consulter sous l'onglet Prolonger) à propos du statut des cadis. Ces juges de paix musulmans sont actuellement salariés de la collectivité territoriale d’outre-mer, en tant que simples médiateurs sociaux. Le document voté jeudi demande à ce qu’ils apparaissent comme référents religieux dans l’organigramme de la structure. Surtout, cette délibération constitue une demande officielle de délégation de service public (DSP) au gouvernement.