#MeToo édition : le patron de Bragelonne est écarté de ses fonctions
Mis en cause par plusieurs femmes, Stéphane Marsan est remplacé à la tête de la maison d’édition, spécialisée dans la fantasy. Le résultat d’un mouvement des salarié·e·s, mais aussi de plusieurs autrices qui ont bousculé le milieu.
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L’annonce est tombée vendredi 2 juillet, en fin de journée, dans les boîtes mails des salarié·e·s de Bragelonne, avant d’être officialisée mardi par le biais d’un communiqué(lire notre Boîte noire). Le groupe d’édition, spécialisé dans les littératures de l’imaginaire, réalise un changement complet de direction, en nommant Bernard Chaussegros à la présidence et Claire Renault Deslandes à la direction de la publication. Deux postes jusqu’alors occupés par un seul et même homme, dont le nom n’est pas cité dans le courriel, mais auquel tous ses destinataires ont pensé : Stéphane Marsan.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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