Migrations Reportage

À Paris, des familles exilées demandent une mise à l’abri : « C’est à l’État de trouver une solution »

Faute de places et de moyens humains, l’association Utopia 56 a arrêté mardi de faire fonctionner son hébergement d’urgence alternatif. Les 200 familles et femmes isolées, aujourd’hui à la rue, occupent le parvis de l’hôtel de ville depuis pour demander une mise à l’abri.

Margaux Houcine

Bagnolet (Seine-Saint-Denis).– « Ça fait plusieurs semaines qu’on n’arrive plus à vous héberger, à donner un toit à tout le monde », introduit Nathan Lequeux. Face à l’assemblée d’une centaine de familles et de jeunes filles isolées, le coordinateur de l’antenne parisienne d’Utopia 56 annonce la fermeture du « BagnoLu ». Depuis un an, cet hébergement d’urgence de nuit accueille quotidiennement environ 130 familles et jeunes filles mineures isolées.

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