Justice Parti pris

« Angolagate » : une opération-diversion pour faire oublier le vrai procès

Alors que s'ouvre aujourd'hui le procès de l'affaire Falcone, celle de la vente pour près de 800 millions de dollars d'armes à l'Angola en pleine guerre civile, les critiques pleuvent sur une enquête qui reposerait sur du sable. Un examen précis des investigations conduites par le juge Philippe Courroye, qui ont notamment débouché sur la mise en cause de Charles Pasqua, Jean-Christophe Mitterrand ou Paul-Loup Sulitzer, fait pourtant apparaître des charges accablantes.

Fabrice Lhomme

Le procès qui s'ouvre cet après-midi devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris s'annonce exceptionnel, et pas seulement du fait de sa durée – il doit s'achever le 5 mars 2009 – ou de la qualité de certains des prévenus (Charles Pasqua, Jacques Attali, Paul-Loup Sulitzer...).

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