Les enseignants cavalent derrière la réforme de leur formation
Syndicats et personnalités du monde de l’éducation, réunis, samedi 4 octobre, à Créteil (Val-de-Marne), veulent un moratoire sur la réforme de la formation des enseignants, menée à grand train par le ministre Xavier Darcos. Ils demandent une vraie formation en alternance et pas seulement «des stages d’observation».
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AmenerAmener les enseignants français au niveau “master 2” (bac plus cinq au lieu de bac plus trois aujourd’hui) comme l’avait annoncé Nicolas Sarkozy en avril 2008, l’idée n’était pas pour déplaire aux principaux intéressés et à leurs syndicats, qui y voyaient l’occasion de revaloriser une profession à l’image et au revenu abîmés (un professeur débutant ne touche que 1,3 fois le Smic). L’occasion de valider, comme y réfléchissaient depuis longtemps certains IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres), l’année préparatoire aux concours puis l’année de stage professionnel qu’effectuent aujourd’hui, au sein des IUFM, les étudiants après leur licence.