L’argent libyen de Sarkozy

Sarkozy-Kadhafi : des familles de victimes du DC-10 veulent faire entendre leurs voix au procès

La justice soupçonne un dignitaire libyen, condamné en France pour avoir organisé l’attentat contre l’avion de ligne DC-10 d’UTA – 170 morts –, d’avoir financé de manière illégale le clan Sarkozy et ce dernier d’avoir tenté, en contrepartie, de faire sauter son mandat d’arrêt.

Fabrice Arfi

Une forêt de robes noires a poussé, jeudi 7 mars, dans une salle d’audience du tribunal de Paris. Des avocats, au moins une vingtaine. Certains d’entre eux, des ténors du barreau, comme on dit, sont là pour représenter les intérêts de personnes qui ont compté parmi les plus puissantes du pays : un ancien président de la République (Nicolas Sarkozy), deux anciens ministres de l’intérieur (Claude Guéant et Brice Hortefeux) et un ancien ministre du budget (Éric Woerth). Mais aussi un affairiste proche de l’ex-chef de l’État (Thierry Gaubert), deux agents de corruption présumés (Ziad Takieddine et Alexandre Djouhri) et un ancien dirigeant d’une multinationale de la défense (EADS). Et d’autres encore, treize au total.

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