L’affaire Squarcini

« Des faits insupportables au corps social » : la débâcle judiciaire de Bernard Squarcini

Le patron des services du renseignement intérieur sous Sarkozy, accusé notamment d’avoir détourné les moyens de l’État au profit de LVMH et d’avoir fait espionner illégalement François Ruffin, a été condamné, vendredi, à quatre ans de prison, dont deux ferme, et 200 000 euros d’amende.

Fabrice Arfi

« Vous savez, moi, je suis à l’ancienne », avait déclaré avec son air matois Bernard Squarcini, en novembre, à l’attention du président du tribunal lors de son procès à Paris. Cela ne lui a finalement pas réussi d’être « à l’ancienne ». Le chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, aujourd’hui DGSI) sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy (2007-2012) a été condamné, vendredi 7 mars, à quatre ans de prison, dont deux ferme, et 200 000 euros d’amende pour des « faits insupportables au corps social », d’après les termes du jugement.

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