Défendant un « syndicalisme de luttes » ainsi qu'un projet de « transformation sociale » radical, le syndicat Solidaires a gagné en visibilité depuis le début de la mobilisation contre la loi sur le travail. Sa porosité avec Nuit debout ne fait pas de doute, d'autant plus que les deux mouvements dénoncent d'une même voix les violences policières. « Le gouvernement a une stratégie », dénonce Éric Beynel, l'un des deux porte-parole de l'organisation avec Cécile Gondard-Lalanne. Ce discours ainsi que la volonté affichée de durcir le ton dans le mode opératoire peinent cependant à s'imposer dans l'intersyndicale montée contre la loi El Khomri et qui rassemble également la CGT, FO, la FSU et l'Unef.
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