France

Toujours sans patron, l’Office des réfugiés craint une reprise en main de l’Intérieur

Alors qu’il clame son attachement au droit d’asile, Macron tarde à choisir le patron de l’Ofpra, chargé de protéger les réfugiés. S’il nommait un préfet au lieu d’un diplomate, l’établissement perdrait en indépendance.

Mathilde Mathieu

Emmanuel Macron l’a martelé dans sa Lettre aux Français : « Le droit d’asile ne saurait être remis en cause ». Élu sur une promesse d’équilibre entre « fermeté » et « humanité », le chef de l’État s’est redit attaché à l’accueil des réfugiés politiques, comme pour mieux s’autoriser, dans la foulée, à écouter les « doutes liés à l’immigration » économique.

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