Travail Enquête

Vidéosurveillance : Vinci traque les agents de l’aéroport de Lyon pour mieux les faire licencier

La justice prud’homale a condamné par cinq fois des sous-traitants de l’exploitant de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry pour des licenciements « sans cause réelle et sérieuse ». Point commun entre ces affaires : l’usage par la filiale Vinci Airports d’images de vidéosurveillance.

Isabelle Jarjaille (Mediacités)

Lyon (Rhône).– La course effrénée à la rentabilité de la société Aéroports de Lyon (ADL), filiale du groupe Vinci, s’illustre sous un nouveau jour. Dans cinq jugements, dont le dernier date du 17 janvier 2025, révélés par Mediacités, le conseil de prud’hommes de Lyon condamne trois sous‐traitants de l’aéroport Saint‐Exupéry pour des licenciements jugés « sans cause réelle et sérieuse ». Ceux‐ci se fondaient notamment sur un usage abusif de la vidéosurveillance par les équipes de Vinci Airports.

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