#MeToo: dans l’édition, «l’omerta est toujours puissante»

Plus de trois ans après l’émergence du mouvement #MeToo, le milieu de l’édition semble encore hermétique à la prise de conscience collective qui s’est ensuivie. Entre-soi, précarité, pouvoir masculin… Des autrices et des éditrices analysent les ressorts d’une mécanique vieille comme la littérature.

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Alice Zeniter est consciente qu’elle parle d’un endroit privilégié. Un endroit où « la peur » de voir son à-valoir monter ou descendre au gré du bon vouloir d’un éditeur n’existe plus. Un endroit où l’on ne craint pas tellement de déplaire et de se « mettre hors jeu », en dénonçant tel ou tel agissement inapproprié. Un endroit où la « fragilité », économique, artistique, sociale, s’est atténuée au rythme des succès littéraires. L’autrice de L’Art de perdre et de Comme un empire dans un empire (Flammarion), lauréate de nombreux prix, se sent aujourd’hui à l’abri. Pourtant, cela n’a pas toujours été le cas.

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