France Parti pris

Gesticulation autour de l'évasion fiscale

Une semaine après avoir agité une liste de 3000 noms de possibles évadés fiscaux en Suisse, Eric Woerth enfonce le clou en convoquant les banquiers à Bercy. L'objectif de cette réunion au sommet est d'obtenir des banques une plus grande coopération avec le fisc, afin de mieux traquer les fraudeurs fiscaux. Dans les faits, les choses risquent de peu changer. Cette gesticulation politique n'a pour but que de faire oublier le vrai échec du gouvernement: celui du bouclier fiscal. Deux ans après, les évadés fiscaux ne sont toujours pas revenus. Parti pris.

Martine Orange

Le message se veut des plus convaincants: le gouvernement est déterminé à traquer sans relâche les fraudeurs fiscaux. Donc, une semaine après avoir bruyamment mis en scène la détention d'une liste de 3000 noms d'éventuels évadés fiscaux en Suisse, le ministre du budget, Eric Woerth, récidive. Mardi, il a convoqué les représentants des banques pour leur demander à l'avenir de collaborer plus étroitement avec les services fiscaux afin de lutter contre les évasions fiscales.

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