Selon la Cour des comptes, la Sécurité sociale a enregistré un déficit historique de 29,8 milliards d'euros. Le chiffre vaut réquisitoire car le gouvernement laisse les comptes se dégrader, avec une arrière-pensée de plus en plus transparente: préparer la partition de la «Sécu» dont rêvent les assureurs sinon même une privatisation partielle. Parti pris en défense de la plus grande conquête sociale de l'après-guerre.
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RévélésRévélés par la Cour des comptes, jeudi 8 septembre, les déficits de la Sécurité sociale sont à ce point colossaux qu'on peine à imaginer qu'il y a derrière cette catastrophe financière et sociale une stratégie secrète. Tout juste est-on enclin à penser que la crise a tout bonnement fait sentir ses terribles effets et que, par incompétence ou par négligence, le gouvernement a laissé filer les déficits au fil de l'eau, au point qu'ils atteignent maintenant des niveaux historiques.