Politique de la ville: des acteurs des quartiers populaires lancent «Pas sans nous»
Cent cinquante associations de quartier se sont officiellement unies ce week-end à Nantes pour former « Pas sans nous », une coordination citoyenne ambitionnant de devenir un véritable « syndicat des banlieues ». Objectif: refonder la politique de la ville en misant sur la démocratie participative.
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De notre envoyé spécial à Nantes (Loire-Atlantique). Fatigués des politiques de rénovation urbaine qu’ils qualifient de « saupoudrage », près de deux cents acteurs du monde associatif des quartiers populaires se sont réunis les 6 et 7 septembre à Nantes, pour se constituer en « syndicat des banlieues ». Cette structure inédite va regrouper 150 associations issues de dix-huit régions françaises. Elle ambitionne de refonder totalement la politique de la Ville en s'appuyant sur la démocratie participative. « Depuis trente ans, la politique de la ville dans les quartiers, c’est quoi ? Réparer un phare sur une voiture qui est une épave, sans jamais toucher au moteur. Résultat : on n’avance pas », expliquait samedi Moustapha Saabou, né et élevé dans le quartier du Mirail, aujourd'hui jeune actif et porte-parole d’un collectif associatif toulousain.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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