France Entretien

Autopsie psychologique: la psychiatre mise en cause se défend

La famille d'un salarié de chez Renault qui s'est suicidé, des médecins du travail, le Conseil national de l'ordre des médecins: tous s'offusquent. Pour se dédouaner, Renault a cité lors d'un procès une expertise, une «autopsie psychologique» signée d'un psychiatre. Cette démarche a-t-elle un sens? Y a-t-il eu violation du secret médical? Stéphanie Palazzi, la psychiatre mise en cause, s'explique.

Michaël Hajdenberg

Le 19 octobre dernier, devant le tribunal des affaires de sécurité sociale, la famille d'un salarié de Renault, qui s'est donné la mort le 20 octobre 2006, a demandé à ce que soit reconnue la «faute inexcusable de l'entreprise». Mais une pièce du dossier, inattendue, a surgi à l'audience: une «autopsie psychologique» réalisée par une psychiatre travaillant avec le cabinet Technologia (celui-là même qui travaille actuellement sur la situation à France-Télécom).

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