En finir avec le clientélisme féodal de la réserve parlementaire
Grâce à l'effort de transparence mené sur les « fonds secrets » de l’Assemblée nationale, tout le monde peut désormais constater l’aberrant saupoudrage de subventions que s’autorisent les représentants de la nation, réduits à de vulgaires barons locaux.
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Se réjouir, puis s’abasourdir. Un an après l’affaire Cahuzac, les réformes de transparence et de modernisation de la vie politique commencent à prendre effet. Mais comme pour la réforme des cumuls des mandats, qui laisse de côté le cumul dans le temps, et avant la communication des déclarations d’intérêts et de patrimoine des députés (déposées la semaine dernière à la Haute Autorité de la transparence de la vie publique), la publication de la réserve parlementaire laisse un goût d’inachevé, une fois que l'on a constaté le progrès réalisé.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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