L’investiture de Benoît Hamon pourrait marquer l’ouverture d’une nouvelle « phase critique » pour le PS. L’aile gauche se voit offrir une occasion historique, mais dans un environnement hautement incertain et conflictuel. Quelle que soit l’issue de ce moment décisif, ses conséquences pèseront sur le futur de la vie politique française aussi bien que sur celui de la social-démocratie européenne.
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« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés »… À des degrés divers, les partis sociaux-démocrates européens expérimentent des situations de crise inédites, qui forment le contexte dans lequel il faut comprendre l’investiture surprise de Benoît Hamon par le PS. Nombre de ces partis connaissent depuis longtemps un affaiblissement électoral et militant, mais le processus s’est accéléré et généralisé depuis les années 2000, et plus particulièrement la grande crise de 2008. Alors que la social-démocratie avait jusque-là réussi à rester incontournable parmi les élites dirigeantes de l’ordre politique européen, son statut de principale force d’alternance est désormais menacé dans certains cas. De façon symptomatique, elle se retrouve absente des trois sommets du triangle institutionnel de l’UE (le Conseil, la Commission, le Parlement).
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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