France

Guérini quitte le PS mais se barricade dans son département

Jean-Noël Guérini a claqué la porte du PS mais il n'est pas pour autant menacé à la présidence du puissant conseil général des Bouches-du-Rhône. Dans le groupe des élus socialistes, rares sont les voix qui demandent son départ malgré ses multiples mises en examen dans des affaires de marchés truqués.

Louise Fessard

Coupant l’herbe sous le pied du parti socialiste qui tergiversait sur son exclusion depuis trois ans, le sénateur Jean-Noël Guérini, mis en examen à trois reprises dans une affaire de marchés publics truqués, s’est payé le luxe d’annoncer lundi soir qu’il quittait de lui-même un PS dans lequel il ne se reconnaissait plus (lire ici notre précédent article). Cette décision risque cependant de n’avoir aucun impact sur sa position à la tête du conseil général des Bouches-du-Rhône. Jean-Noël Guérini compte bien s'y maintenir jusqu’aux cantonales de mars 2015 et au-delà. Il a annoncé mardi 8 avril vouloir créer son parti pour les prochaines échéances (sénatoriales, cantonales et régionales). « Mon parti dorénavant, c'est le parti des Bouches-du-Rhône », a revendiqué, en toute modestie, le patron du département, selon plusieurs journalistes présents.

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