Près de 40 femmes et enfants, dont des bébés, survivent dans la rue à Bagnolet
Une vingtaine de femmes exilées, et autant d’enfants, dont des nourrissons, occupent un coin de rue à Bagnolet depuis le 4 août pour revendiquer leur droit à un hébergement. Une pétition vient d’être lancée par différentes associations pour soutenir leur action et interpeller les autorités sur leur cas.
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LesLes passants doivent contourner le trottoir et emprunter la route, avenue de la République à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), pour pouvoir dépasser le gymnase Jean-Reneault. Jeudi 4 août, une vingtaine de femmes exilées, et autant d’enfants, ont décidé d’occuper l’espace public pour dénoncer leur situation, après avoir été « sorties » du gymnase sans autre solution d’hébergement. Originaires de Côte d’Ivoire, de Somalie ou du Mali, la plupart d’entre elles sont en situation d’errance depuis plusieurs mois et se disent « fatiguées » de la rue.