Questions identitaires, politique du chiffre, coups de menton… Avec Darmanin à l’Intérieur, Macron recycle les vieilles recettes de Sarkozy. Le chef de l’État espère ainsi occulter la crise sociale et ravir l’électorat de droite. Au risque de cliver davantage la société.
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DepuisDepuis son entrée à Beauvau, au début du mois de juillet, Gérald Darmanin règle son pas sur celui de son ancien mentor, Nicolas Sarkozy. Sur la forme, tout a été dit : des expressions volontairement provocantes ; des déplacements tous azimuts ; une communication poussée à son paroxysme ; et beaucoup, beaucoup de coups de menton. Comme l’ancien président de la République, le nouveau ministre de l’intérieur souhaite incarner cette « droite populaire » qui dénonce les « discours angéliques », « boit de la bière et mange avec les doigts ».