L’ancien vice-président d’Airbus est mis en examen dans l’affaire EADS
La juge Xavière Simeoni a mis en examen la semaine dernière pour «délit d'initié» Olivier Andriès qui aurait, en tant qu'ancien vice-président d'Airbus, bénéficié d'informations privilégiées sur les retards des programmes de l'A 380 et de l'A 350. C'est le cinquième ancien dirigeant d'Airbus ou d'EADS à être poursuivi dans cette affaire. M. Andriès fait partie de la «liste des 17» épinglés par l'Autorité des marchés financiers (AMF) pour avoir vendu des actions – pour plus de 600.000 euros – après avoir bénéficié d'informations.
UnUn autre ancien dirigeant d'Airbus vient d'être rattrapé par la justice. La semaine dernière, la juge du pôle financier parisien Xavière Simeoni – qui instruit cette affaire avec Cécile Pendariès – a mis en examen pour « délit d'initié » Olivier Andriès. Ancien vice-président d'Airbus (qui appartient à EADS), Olivier Andriès, aujourd'hui directeur de la stratégie du groupe Safran, a été laissé libre à condition de s'acquitter d'une caution de 130.000 euros.