L'état d’urgence crée des remous chez les juristes du Club DJS

Très critique sur l’état d’urgence, le président du Club Droits, justice et sécurités (DJS), Dominique Coujard, démissionne de ses fonctions. Mediapart a eu accès au texte dans lequel il explique sa décision.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

L’état d'urgence provoque remous et dissensions chez les juristes, entre tenants du tout-sécuritaire et défenseurs vigilants des libertés. Le magistrat Dominique Coujard vient ainsi d’annoncer aux adhérents du Club Droit, justice et sécurités (DJS) qu’il démissionnait de la présidence de ce think-tank proche du PS. Dominique Coujard avait proposé, lors d’une réunion du Club DJS, le 2 décembre, un texte critique sur l’état d’urgence, mais il a été mis en minorité. Prenant acte de « divergences » sur des « principes fondamentaux », il a annoncé sa démission de la présidence dans un mail sans langue de bois aux adhérents du Club, le 3 décembre, dont Mediapart a eu connaissance.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal