France

Grève des enseignants-chercheurs: à Nantes, la nécessaire mobilisation des étudiants

A Nantes (Loire-Atlantique), le ralliement des étudiants au mouvement des enseignants-chercheurs est une aubaine pour ces derniers. Les méthodes des uns et des autres diffèrent. Reste la solidarité.

Clémence Holleville

«A partir de maintenant, l'Université est un lieu ouvert et populaire.» A l'Université de Nantes (Loire-Atlantique), les banderoles ont fleuri. Mercredi 4 février, les étudiants ont voté le blocus, emboîtant le pas aux enseignants-chercheurs (à l’exception de la faculté d’économie), qui avaient décrété la grève deux jours plus tôt en AG. Un début de mouvement étudiant tentait de se mettre en place, depuis quelques semaines, contre la loi sur les libertés et responsabilités à l’université (Lru) et la précarité à l’université. Depuis, la mobilisation s'organise. Etudiants et profs cohabitent lors de conférences et débats permis par le blocus.

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