Pascal Durand est secrétaire national d’EELV et avocat de profession. Sans préjuger de la culpabilité de Jérôme Cahuzac, il dénonce l'opacité de l'enquête administrative lancée par le gouvernement et juge qu'il « est malsain que l’administration fiscale enquête sur son ministre de tutelle ». Par principe, dit-il, « le ministre du budget aurait dû démissionner ».
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L’affaire Cahuzac a plusieurs visages. Le premier est celui d’informations publiées par Mediapart sur l’existence d’un compte suisse. Le ministre du budget dément et, selon le Journal du dimanche, il a reçu le soutien des autorités helvétiques, qui auraient indiqué n’avoir trouvé aucune trace d’un tel compte entre 2006 et 2012. Mais cette affaire, à l’instar de l’affaire Bettencourt, révèle aussi le fonctionnement des institutions françaises. Le gouvernement a en effet choisi de lancer une enquête administrative parallèle à l’enquête judiciaire et il en fait fuiter le résultat, tout en se réfugiant derrière le secret fiscal pour ne pas publier la note venue de Suisse. Quant à la justice, c'est pour l'instant le parquet qui a la tutelle des investigations, sans qu'un juge indépendant ait été désigné.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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