Benoît Hamon veut que le PS «remette du clivage» dans les débats
Ce n'est pas avec les programmes de Delanoë ou Royal que le PS retrouvera une force d'adhésion, estime l'eurodéputé socialiste, Benoît Hamon. L'ancien président du MJS défend une offre politique clairement à gauche pour le prochain congrès du PS, appelant à un «choc fiscal» qui n'exclurait pas «la question des renationalisations». Et il souhaite que Martine Aubry le rejoigne dans son entreprise.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
L'L'eurodéputé socialiste et ancien président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) défend une offre politique clairement à gauche pour le prochain congrès. Très critique envers «la crise des social-démocraties européennes», Benoît Hamon regarde vers les gauches américaines et Barack Obama, appelant à un «choc fiscal» qui n'exclurait pas «la question des renationalisations». Fondateur du think-tank La Forge avec Noël Mamère, le fondateur du Nouveau parti socialiste NPS (avec Arnaud Montebourg et Vincent Peillon) souhaite que Martine Aubry le rejoigne dans son entreprise. Troisième volet de notre série d'entretiens sur l'avenir du PS, après Jean-Pierre Mignard et Manuel Valls.