Passe sanitaire et restrictions des libertés Parti pris

L’extension sans fin du domaine du sécuritaire

La pandémie de Covid-19 a ouvert un nouveau front dans la bataille pour la défense des libertés fondamentales. Officiellement, l’état d’urgence sanitaire s’achève ce vendredi. En réalité, dès samedi, il s’inscrit largement dans notre droit commun. En 2017, déjà, la loi SILT avait mis fin à l’état d’urgence terroriste tout en pérennisant ses principales mesures.

Jérôme Hourdeaux

La « sortie » de l’état d’urgence sanitaire, en vigueur depuis le 24 mars, a un air de déjà-vu. Alors que vendredi soir, le gouvernement est censé perdre les pouvoirs que lui conférait ce régime d’exception, une autre loi entre en vigueur dès samedi 11 juillet qui pérennise certains d’entre eux en les inscrivant dans le droit commun. Une situation quasi identique à celle du 30 octobre 2017, jour de la fin de l’état d’urgence terroriste… et de l’entrée en vigueur de la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (SILT).

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