A Argenteuil, des policiers musellent des habitants à coups de procès verbaux
Des jeunes de la cité Champagne affirment faire l’objet de contrôles violents, accompagnés d’insultes, d’humiliations de la part de policiers et de rafales de procès verbaux. Plusieurs habitants ont lancé une enquête.
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Cela fait plus de quatre ans maintenant que Stanis tente d’alerter les pouvoirs publics sur le comportement de certains policiers patrouillant dans la cité Champagne, située à Argenteuil, dans le Val-d’Oise. Âgé de 40 ans, il a pourtant quitté le quartier depuis de nombreuses années. À la suite d’un énième contrôle mouvementé dont ont été victimes son petit frère et ses amis, 41 amendes ont été dressées. Cette inflation a poussé Stanis à entamer un véritable travail de bénédictin.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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