Emmanuel Macron veut envoyer le « miraculé » des affaires Richard Ferrand au Conseil constitutionnel
L’ex-président de l’Assemblée nationale est le candidat de l’Élysée pour la présidence du Conseil constitutionnel. Ce fidèle du chef de l’État s’en était sorti par un trou de souris dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne.
ÀÀ peine désigné, déjà contesté. Le choix d’Emmanuel Macron de soutenir la candidature de Richard Ferrand pour remplacer Laurent Fabius à la présidence du Conseil constitutionnel, officialisé lundi 10 février, suscite d’importantes critiques. Pour que ce processus de désignation aille à son terme, l’ex-député, fidèle parmi les fidèles du chef de l’État, doit désormais convaincre les commissions des lois des deux assemblées, le Sénat et l’Assemblée nationale, qui disposent l’une et l’autre d’un droit de veto. Un vote dont l’issue paraît incertaine, au regard de la fragmentation du champ politique dans la chambre basse, où le « bloc central » qui soutient le gouvernement ne repose que sur 211 député·es sur 577.