Crédité de bons scores dans les sondages, apprécié à gauche (deux tiers des sympathisants socialistes souhaitent une alliance PS-MoDem), François Bayrou est aujourd'hui «l'homme à abattre» pour l'Elysée. Mais s'il veut l'emporter en 2012, le président du MoDem devra sortir de son isolement et trouver des alliés. Dans un entretien à Mediapart, il explique pourquoi il ne veut pas «[s’]enfermer dans le seul face-à-face avec le PS». Il défend une «convergence démocratique», un Solidarnosc à la française, par-delà les étiquettes partisanes, et construit d'ores et déjà sa candidature à la présidentielle de 2012.
IlIl a recueilli plus de 18% des voix au premier tour de l'élection présidentielle de 2007. Les sondages le créditent de bons scores. Il est apprécié à gauche: deux tiers des sympathisants socialistes souhaitent une alliance PS-MoDem, selon une enquête d'opinion Viavoice. François Bayrou se présente et se positionne comme l'opposant n°1 à Nicolas Sarkozy. En témoigne son dernier livre, Abus de pouvoir, virulente critique du système sarkozyste (lire notre article).