France Enquête

Renault: Carlos Ghosn sur un siège éjectable

Officiellement, depuis que le directeur général délégué, Patrick Pelata, a été sacrifié, Renault est en train de surmonter la crise suscitée par l'affaire de faux espionnage. Pourtant, il n'en est rien. La question du maintien de Carlos Ghosn à la tête de Renault reste pendante. Le conseil est divisé. En coulisse, beaucoup s'activent, dont Alain Minc, pour trouver des schémas de succession.

Laurent Mauduit et Martine Orange

En apparence, le scandale du faux espionnage chez Renault est clos. Le directeur général délégué du constructeur automobile, Patrick Pelata, a accepté de jouer les victimes expiatoires pour préserver Carlos Ghosn. Les trois cadres injustement mis en cause et licenciés ont été blanchis, indemnisés, et l'un d'entre eux a été réintégré. Le responsable de la sécurité, au cœur du scandale, a été licencié et emprisonné. Cette sortie de crise a été soigneusement mise en scène par une assemblée générale, totalement verrouillée, le vendredi 29 avril.

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