Manifestants en détention : les avocats dénoncent « une mise au pas de la justice »
Mardi 9 mai comparaissaient au tribunal de Paris cinq manifestants du 1er Mai, gardés à vue puis placés en détention provisoire pendant cinq jours, à la demande du parquet. À la stupeur générale, un manifestant a été maintenu en détention, alors que le parquet avait requis sa libération sous contrôle judiciaire.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
EtEt soudain, une vive clameur traversa la salle d’audience. Mardi 9 mai, la décision des juges a suscité une profonde indignation parmi les avocats et les soutiens des prévenus. Pierre-Yves Calais, président de la 23echambre du tribunal de Paris, et ses assesseurs devaient décider du sort de cinq manifestants interpellés en marge des rassemblements du 1er Mai et retenus en détention depuis une semaine.