Au procès des attentats du 13-Novembre, l’accusation requiert perpétuité pour les morts et les vivants
Les avocats généraux ont requis dix réclusions criminelles à perpétuité pour cinq des accusés dans le box et cinq autres présumés décédés en Syrie. Pour les dix autres hommes jugés, le ministère public réclame des peines allant de 5 à 30 ans de prison.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
ÀÀ l’encontre de Salah Abdeslam, une réclusion criminelle à perpétuité « incompressible », quatre de ses compagnons de box et cinq complices présumés décédés en Syrie aussi, mais avec des périodes de sûreté de 22 ou 30 ans. En tout, vendredi 10 juin en milieu d’après-midi, le ministère public a requis dix « perpétuités » sur douze possibles. « Des peines lourdes, très lourdes », avait promis l’avocate générale Camille Hennetier avant d’énoncer les peines qu’elle demandait avec ses deux collègues qui ont soutenu l’accusation durant neuf mois au procès des attentats du 13-Novembre.