Le rapport de l'Inspection générale des finances (IGF), publié dimanche 11 juillet en fin de journée, disculpe Eric Woerth de toute intervention dans le dossier fiscal Bettencourt. Mais la démonstration, émaillée d'habiletés ou de silences, confirme qu'il s'agit d'un rapport de commande.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
CommandéCommandé par François Baroin, l'actuel ministre du budget, dans le souci de disculper son prédécesseur, Eric Woerth, pris dans les turbulences de l'affaire Bettencourt, le rapport de l'Inspection générale des finances (IGF), qui a été rendu public, dimanche 11 juillet, en fin de journée, est exactement conforme à ce qui était prévu: il blanchit le ministre et assure qu'il n'est intervenu à aucun moment pour peser sur le dossier fiscal de l'un des acteurs de cette affaire. Mais le rapport est ainsi rédigé qu'il relancera immanquablement la polémique. Parce qu'il est truffé de zones d'ombres et fait le silence sur de nombreuses questions importantes. Et surtout parce qu'il vient confirmer le sentiment qu'il s'agit d'un rapport de commande, dont le résultat était connu d'avance.