Affaire Tapie: le pouvoir s’immisce dans la procédure judiciaire
Alors que l’affaire Tapie est à un tournant majeur, la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, a violé les obligations de sa charge qui lui font interdiction de se prononcer sur une procédure en cours, et a estimé qu’un appel du parquet n’était « pas forcément logique ». D’autres manœuvres viennent confirmer que le pouvoir cherche à protéger Bernard Tapie.
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C’est une ligne rouge absolue qu’un garde des Sceaux ne doit absolument jamais franchir et Nicole Belloubet, qui détient actuellement ce maroquin, le sait évidemment mieux que quiconque : quand on occupe sa fonction, il est formellement interdit de donner des instructions individuelles ou d'interférer dans une procédure judiciaire. C’est elle et le gouvernement qui conduisent la politique pénale ; mais les affaires particulières sont de la compétence exclusive du parquet. C’est la loi du 25 juillet 2013 en son article 1, qui a définitivement tracé cette répartition de compétences : « Le ministre de la justice conduit la politique pénale déterminée par le gouvernement. Il veille à la cohérence de son application sur le territoire de la République. À cette fin, il adresse aux magistrats du ministère public des instructions générales. Il ne peut leur adresser aucune instruction dans des affaires individuelles. »
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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